Kouchner rejoint Sarkozy
Selon nos informations, l'ex-ministre a cédé aux sirènes sarkozyennes et accepté le Quai d'Orsay. La rupture semble consommée avec le PS.
Que pense Bernard Kouchner des réactions indignées de ses amis socialistes ? «Il savait que ce choix serait douloureux, raconte un de ses proches. Et qu'il allait se faire injurier ou critiquer par certains de ses amis. Mais il estime qu'il va pouvoir agir.» Mais comment pourra-t-il être solidaire d'un gouvernement dont il risque rapidement de ne pas partager tous les choix, par exemple sur l'immigration et la sécurité ? «Ils en ont discuté. Bernard Kouchner aura une certaine liberté de parole, il pourra faire état de certains désaccords. Cela ne devrait pas déborder», assure-t-on dans son entourage. «Frustrations». Un pari audacieux et un choix que ne partage évidemment pas Hollande. Hier, lors d'une conférence de presse, le premier secrétaire du PS s'est élevé contre la politique de «débauchages individuels» menée par Nicolas Sarkozy. Un argument repris en bureau national du PS par Laurent Fabius et Jean-Christophe Cambadélis. «Il ne faut pas parler d'ouverture, mais de débauchages» , a martelé le premier. «Il faut pilonner cette stratégie sarkozyste, sinon nous donnerons le sentiment d'être complice» , a plaidé le second.
De toute évidence, et encore une fois de plus, la gauche a le monopole de l'OUVERTURE. Seul le PS est capable de le réaliser, avec le centre (appel à Bayrou), l'extrême gauche ou Nicolas Hulot. Les autres partis politique, sont bien incapable de réussir à s'ouvrir aux partis concurrents, bien entendu...
Notons aussi tout les propos haineux commentés par une gauche qui s'amenuise, à l'encontre des socialistes qui croient en l'ouverture de Sarkozy. Mesdames et messieurs de la gauche bien pensante, faute d'ouverture sur les partis voisins, ouvrez vos esprit pour vous évader de la pensée unique et exclusive. Vous mettez un point d'honneur à donner l'impression que c'est le camp d'en face qui est sectaire, c'est l'opposition mentale générée par un parti qui n'a pas su évoluer, les cadres eux mêmes l'ont avoué...
« Celui qui irait dans un gouvernement de Fillon serait avec la droite et deviendrait un ministre de droite ». Pas de demi-mesure pour François Hollande. Le premier secrétaire du PS a fustigé les personnalités du PS qui pourraient intégrer le futur gouvernement
Posté par déglingo le 16 mai 2007, extrait de Libé.