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24 janvier 2007

La bourde du jour au PS… Ségolène ROYAL et le Québec.

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Les déclarations de la candidate socialiste sur la "souveraineté" du Québec ont eu pour conséquence une réaction virulente du premier ministre canadien, qui juge "inapproprié de se mêler des affaires démocratiques d'un autre pays".

Tout le monde va dire que nous ne perdons pas une occasion de dénoncer les propos de Ségolène ROYAL, que nous ne sommes pas constructifs et que nous sommes méchants avec la candidate socialiste mais peu nous importe. La question est simple : comment se fait-il que chaque fois que la présidente de la région Poitou-Charentes s’exprime sur un sujet de politique étrangère, les conséquences pour la France soient négatives.

Durant une rencontre à Paris avec André BOISCLAIR, chef du Parti québécois, une formation indépendantiste, Ségolène Royal s'est prononcée en faveur de «valeurs communes» entre la France et le Québec, et en particulier pour la «liberté et la souveraineté» de la province francophone du Canada. La réaction du premier ministre canadien Stephen Harper, ne s’est pas faite attendre. « l’expérience enseigne qu'il est tout à fait inapproprié pour un leader étranger de se mêler des affaires démocratiques d'un autre pays ».

Rien de grave, comme d’habitude mais encore un petit incident qui en dit long sur l’expérience du PS et de sa candidate dans le domaine diplomatique. Quel est l’intérêt pour Ségolène ROYAL de nous brouiller avec un pays ami sur une question qui de toute façon sera soumise prochainement à un référendum ? La question du statut du Québec est un perpétuel sujet de tension au Canada et rien ne sert de jeter de l’huile sur le feu. La question de la compétence est posée une nouvelle fois et nous passons pour des guignols. Dés ce matin, la candidate a minimisé ses propos, reprenant en cela sa fameuse technique « deux pas en avant, trois pas en arrière. »

Quand elle va en Chine, la candidate socialiste ne dit rien sur les droits de l’homme et vante la « bravitude » mais de Paris elle donne des leçons d’ingérence à un pays ami. Sur la Turquie, elle refuse de se prononcer mais sur le Québec, elle a une opinion arrêtée. Est-il possible de parler d’autre chose que d’une faute et d’un manque de préparation ou de conviction ?

Si c’était la première fois, nous dirions que ce n’est pas grave mais c’est au moins le cinquième dérapage alors cela suffit. Est-ce trop demander de dire à Ségolène ROYAL de réfléchir avant de parler ? Que dirions-nous si les canadiens nous donnaient des leçons sur la Bretagne ou la Corse ?

Mis en ligne le : 23 janvier 2007

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