Vous avez dis langue de bois??
En Corse, à propos de la recrudescence des attentats : "Je n'entre pas dans ces considérations." Lors d'une tournée en Corse, en juillet 2006, Ségolène Royal avait refusé d'évoquer la question de violence qui règne dans l'île : "Ne comptez pas sur moi pour parler de ce qui ne va pas", a-t-elle lâché, en expliquant "ne pas être venue (...) pour polémiquer avec la droite sur le sujet". Puis, en semblant rejeter un nouveau débat sur les institutions corses : "Je ne veux pas, par ma présence, une fois de plus caricaturer la Corse. Ces questions-là doivent être réglées, elles ne doivent pas faire l'objet de discours."
Sur l'Irak et le terrorisme : "Poseriez-vous la même question à un homme ?" Dans un portrait du New York Times magazine, publié par Le Monde 2 (27 mai 2006), Mme Royal, sollicitée sur le terrorisme et l'Irak, rétorque par une question : "Poseriez-vous la même question à un homme ?" - Bien sûr que oui. - Si vous interrogiez Laurent Fabius, vous n'iriez pas lui demander sa vision du monde en quinze minutes."
Sur l'extradition de Cesare Battisti : "Je n'ai aucun commentaire à faire." Interrogée le 18 mars au salon de l'Etudiant, quelques heures après l'arrestation au Brésil de l'ex-activiste italien Cesare Battisti, la candidate a refusé de s'exprimer devant les micros : "Je n'ai aucun commentaire à faire." Le lendemain, elle a seulement précisé sur France-Inter que cette "affaire" regardait "le Brésil et l'Italie".
Sur les baisses d'impôt : "J'aurai un gouvernement qui réglera ces problèmes." Interrogée, le 15 mars, sur France 2, sur une nouvelle répartition des impôts à l'intérieur d'une enveloppe globale stable, la candidate socialiste a évité de rentrer dans des détails fiscaux : "On verra. Je suis candidate à l'élection présidentielle, et donc j'aurai un gouvernement qui réglera ces problèmes selon les instructions que je vais lui donner dans le cadre d'une répartition juste de l'impôt." Elle a simplement ajouté : "Je veux restaurer la valeur travail. Je veux que le travail soit moins taxé que le capital."
Sur le financement de l'augmentation des petites retraites inférieures au smic : "Je ne répondrai pas à des questions techniques qui relèvent d'un secrétariat au budget." Questionnée dans la même émission sur la possibilité d'instaurer un système de "CSG retraites" pour les financer, Ségolène Royal répond : "Je vous ai dit que je ne répondrai pas à des questions techniques qui relèvent d'un secrétariat au budget et d'un ministère de l'économie et des finances."
Sans commentaires...
Posté par déglingo le 11 avril 2007, extrait du Monde.