Sondages et commentaires...
Jean-Louis Bianco et François Rebsamen, directeurs de campagne de Ségolène Royal, ont dénoncé mardi 1er mai comme une "manipulation" un sondage BVA sur le dialogue entre la candidate PS et François Bayrou.
"La question posée est intellectuellement malhonnête, inexacte puisqu'elle porte sur des discussions qui n'ont pas lieu et non pas sur un débat qui lui a eu lieu samedi dernier", affirment ces responsables.
71% des personnes interrogées pour LCI et Le Figaro se disent d'accord avec l'affirmation selon laquelle "les discussions actuelles" entre Ségolène Royal et François Bayrou sont "des manoeuvres purement politiciennes".
Le PS a au contraire fait état d'un sondage commandé par ses soins à l'institut Ipsos, selon lequel 51% des personnes interrogées pensent que "Ségolène Royal a eu raison" (20% "tout à fait raison" et 31% "plutôt raison") de débattre samedi dernier avec François Bayrou.
34% pensent le contraire (20% "plutôt tort", 14% "tout à fait tort") et 15% ne se prononcent pas.
2 sondages, 2 questionnaires complètement différents dans la manière d'orienter les questions ou d'orienter les réponses. Mais c'est incroyable que le PS ose monter au créneau en passant une fois de plus pour une victime. Qui peut croire que Miss Poitou a rencontré Bayrou pour son seul plaisir d'échanger des idées, des points de vue. Les divergences étaient trop fortes et trop prononcées pour que le moindre accord d'appareil puisse être envisagé, mais le coup valait d'être tenté, non? Malgré cela, la candidate PS n'exclut pas
d'avoir Bayrou à Matignon:
"Je ne m'interdis rien", a répondu la candidate socialiste, interrogée sur la possibilité de désigner le président de l'UDF comme Premier ministre. Elle a également déclaré qu'elle n'oubliait pas "les candidats de gauche et les écologistes", la LCR, José Bové, les enseignants, les fumeurs de joints, les voyous et tout ceux qui voudraient bien lui donner quelques voix, donner!, donner!, ça vous rappelle rien?
Posté par déglingo le 2 mai 2007.